Non, Emma Gonzalez n'a pas déchiré la Constitution américaine




Cette image récupérée sur Twitter est en format JPEG. Une analyse des données du fichier nous permet d'affirmer que la dernière compression subit par cette image est une compression JPEG de paramètre Q=85. Ce résultat n'est pas en parfait accord avec l'estimation de la matrice de quantification obtenue grâce à cette méthode dont la démonstration est disponible en ligne.

Ce résultat est suspect, l'image ou une partie de l'image a peut être subie une seconde compression plus forte auparavant. Un filtre de type ELA, c'est-à-dire montrant la différence entre l'image et l'image recompressée à Q=85 fait ressortir la Constitution américaine par rapport au reste de l'image.
Grâce à la méthode GOD, on déduit que la zone bleue dans l'image de "résultat" est une zone où ces traces ne sont pas significativement présentes.
Cette analyse couplée à la précédente suppose que cette zone a subi une opération de plus que le reste de l'image. Cette opération interfère avec les traces laissées par la compression JPEG. Ainsi, cette zone possède un historique différent du reste de l'image.

Et effectivement, il ne s'agissait pas de la Constitution américaine mais d'une cible lors d'une séance photo pour le magasine Teen Vogue.